Les Korrigans
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Vivre pour mourir, mourir pour revivre.

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Vivre pour mourir, mourir pour revivre. Empty Vivre pour mourir, mourir pour revivre.

Message par Perno Whèl Mer 3 Fév - 0:15

Première tablette:
"Mourir pour renaître et renaître pour mourir."


C'était dans ma jeunesse, juste après la destruction d'Astrub par les dieux... Ceux qui envoyèrent toute la fureur qu'Ogrest eu pleuré, sur cette pauvre île... Juste pour se divertir.
Cependant tout le monde accusait Ogrest, perché du haut de son sommet... Les dieux eux mêmes! De peur de perdre leurs fidèles après leur destruction d'un monde, n'ont réussi qu'à promettre toute sortes d'utopies, mais finirent par rompre leurs engagements et nous envoyèrent leurs chiens de garde... Sortes de demi-dieux qui contrôlaient la pluie et le beau temps partout en Amakna, mais qui attiraient aussi la convoitise des politiciens de notre bas monde.
Bien sur, au début, tout le monde criait au scandale! Tout le monde menaçait de vénérer d'autres divinités comme les dragons d'Osamodas... Mais rien ne se passa... Après quelques semaines, tous les habitants poursuivirent leurs occupations et vénérèrent ces divinités, qui ne pensèrent plus qu'au profit qu'au bien être de leurs fidèles.
Mais ce ne fût que 6 mois après la première révolte,* que j'eus rencontré un groupe activiste appelé: "les Trolls de la Forêt". Ceux ci étaient l'une des communautés les plus riches que j'ai connu... Ils étaient tous différents; en allant du disciple d'Ottomaï jusqu'à la soeur de Dathura en passant par le fidèle d'Ogrest, tous avaient un même but: renverser la dictature des douzes.
C'est dans cette communauté que j'appris la philosophie du cycle**, qui m'eut été enseignée par un fidèle d'Ogrest. Mais c'est aussi dans cette communauté que j'ai fait mes première armes, c'est aussi dans cette communauté que j'ai décidé de vouer ma vie à la cause d'Ogrest:
Par mon maître philosophique, j'eus appris en quoi le culte qu'il exerce à Ogrest n'est pas néfaste, mais indispensable à la création d'un monde nouveau et juste. Car Ogrest, avant de quitter le monde des hommes dit à ses fidèles: "Mourir pour renaître et renaître pour mourir, telle est la loi du cycle... Mais n'oubliez pas que cela s'applique aussi à détruire pour créer et créer pour détruire. Alors détruisons ce monde pour en créer un nouveau!"
Depuis 1000ans, aventuriers, bandits et paysans idéalistes n'ont cesse d'essayer de détruire ce monde, construit par les douze despotes; depuis 1000ans, cette lutte millénaire se poursuit contre les esclaves de ces dieux... Mais depuis seulement quelques semaines avant mon arrivée dans ce clan pro-destructeur, le culte d'Ogrest fait trembler l'île d'Emelka, et la terreur s'installe...
Les Trolls de la forêts ont pris une ampleur considérable.


"La vie n'est qu'une enveloppe qui nous retient prisonnier de cet enfer qu'est la vie." Mar Hyja'N', élu de la déesse unique.


*Cette première grande révolte, fût dirigée par le trool Klor O'Fyl, qui perdit la tête après trop de succès.
**Cette philosophie, dont l'Eniripsa Dazaro était le chef de file, impose l'idée de la continuité périodique de l'histoire.







Deuxième tablette: Les bouftous se cachent pour mourir.




Il me fallut plusieurs missions avant d'avoir tué mon premier bouftou*... Mais il est vrai que pour une nouvelle recrue comme moi, on me confiait plus des missions dites de "métier", que des raids sanglants contre les sentinelles ; comme pour tous les novices d'ailleurs.
Je n'oserais pas me prétendre un héros et encore moins un exemple de bravoure, car, après tout, je suis ici, à écrire mes mémoires, alors que je ne suis pas mort sur le champ de batailles comme la plupart de mes compagnons... Même si j'ai participé à des missions de sauvetage, ce n'est pas moi qui ait sacrifié ma vie pour en sauver d'autres. Je n'étais qu'un être parmi tant d'autres participant à notre émancipation.
Mais être un héros ou ne pas être un héraut de la liberté n'est pas le sujet primordial de cette vie, l'important a été d'être un rouage, aussi petit soit il, pour que la renaissance puisse s'accomplir.
Mais ce chemin n'était, n'est et ne sera pas sans imprévus, aussi bien organisé soit il.

Cela me rappelle cette mission, où, par hasard, des fermiers nous attaquèrent. Il faut dire que planter du coton dans un champ de blé, n'était pas pour leur plaire; mais il fallait bien affamer cette armée, qui se cachait depuis trop longtemps derrière leurs remparts, afin d'y protéger un sanctuaire de la déesse Féca.
D'habitude, lors de nos raids, les sentinelles se sachant perdues d'avance, préféraient fuir que d'affronter fièrement la mort qui allait de toute façon s'abattre sur elles. Mais cette mission là fut particulière, à la place de sacrifier de pauvres bêtes en espérant une aide de la déesse... Ils se lancèrent corps et âme vers notre escouade! Peut être nous pensèrent ils désarmés, mais même leur effet de surprise ne nous impressionna guère; la bataille fut brève, et inutile pour l'issue du siège. Étonnés de cette victoire si facile, nous eûmes été choqués de voir le visage de nos ennemis vaincus, gisant sur le sol... Notre réaction était des plus compatissante... Ces soldats, n'étaient que des recrues embrigadées de force, par les dernières sentinelles, aucun de nos adversaires n'étaient âgés de plus de seize printemps, certains d'entre eux portaient même le tatouage d'un clan alliés au notre... Leurs officiers ayant perdus la tête avant que l'on ait pu la leur arracher, n'ayant que faire des sentiments et de l'avenir de leur peuple, envoyèrent des enfants aux combats. Cette nuit là, aucun de nos membres n'eut de pitié pour ces assassins que sont les bouftous, réfugiés derrière leurs dogmes meurtriers.


"Les prêtres peuvent analyser le monde comme ils le veulent, l'important, c'est de le changer" Ka' Relemäx, pilier fondateur de la philosophie du bien commun.

*Dans l'argot, bouftou signifie aussi une personne suivant aveuglement l'effet de masse, un dogme, un être supérieur.







[hs]Commentaire de l'auteur: Oui je sais, elle a pris longtemps à sortir, tous les fans de mes tablettes ne sont surement plus sur Wakfu, mais relancer ma vision du culte me tenait à coeur. Je ne sais pas si cette tabletteest bien écrite, émouvante ou encore agréable à lire, il faut dire je viens de me remettre dans le bain de la rédaction, mais j'attends vos commentaires avec impatience. Je souhaite réécrire et par dessus tout, m'amuser en développant un BG anecdotique pour Wakfu.
J'espère que les développeurs trouveront intéressantes mes histoires, malgré les attaques que je leur porte, et retrouverai ainsi une adaptation de ma vision du jeu ig.
Bonne lecture à tous. [/hs]


Troisième tablette: Jours de famine et de détresse.


Une saison avant le départ pour ce qui devait être la terre promise, toute l'île d'Astrub souffrait d'une famine que le monde des douze despotes n'avait pas connu depuis les lendemains de la bataille entre Ogrest et les dieux.
Le petit peuple mourrait de faim, alors que les prêtres s'empiffraient des offrandes faites par le peu de croyants qui leur restaient. De toutes parts, des plaines gouvernées par les nobles bouftous royaux, aux plages polterisées, tous les opposants au régime despotique de la fille d'ecaflip, la dénommée Zyd Rhoun, étaient traqués et bannis dans le monde astral.

Malgré la guerre qui opposait les martyrs de la destruction face aux membres de clans qui montraient leur visage le plus honteux, les dieux ne faisaient rien pour sauver leurs fidèles, les proscriptions et chasses à l'homme étaient monnaie courante. Souvent, il m'arrivait de me promener dans cette Astrub vidée de sa joie de vivre, afin d'y aider quelques amis tombés dans la misère; l'anarchie régnait dans les ruelles et les tavernes étaient devenues le quartier général des légions de bworks, nouvellement recrutés pour faire régner la paix religieuse... Les dieux eux même abandonnèrent les temples, malgré ce que les prêtres tentaient de faire croire.

Mon initiation au culte d'Ogrest commença alors par la peur d'être abandonné.

Le Wakfu quittait peu à peu l'île des Mercenaires, de jours en jours, l'île s'effondrait sur elle même et sombrait dans la folie populaire. En un élan révolutionnaire, le peuple, les martyrs et même les mercenaires bworks se rendaient vers la maison du gouverneur, où devait être annoncé le retour de la fille d'Ecaflip.
Les prêtres, prêts à envoyer leurs membres de clans, esclaves des dieux, êtres sans âmes, avaient un sourire sadique aux lèvres... C'est alors que le haut membre du clergé pris la parole, et assura que les dieux n'avaient pas oublié les habitants d'Astrub. Le peuple, sceptique de cette affirmation et douteux de l'éloquence soudaine du prêtre, commença à huer cette personnalité religieuse, jusqu'au moment où ce dernier, part une ruse magique, nous fit défiler la promenade de Zyd Rhoun en ce qui devait être la terre promise promise par les dieux.
Le peuple mourant toujours de faim, loua la religion pour ce spectacle, offrit le peu qui lui restait aux damnés de la reconstruction que sont les prêtres, et ne laissa que peu de septiques derrière eux.
Les habitants de la ville créée par le grand Brutas ne se doutaient pas encore que cette terre promise, était bien plus monotone et pauvre que ce qu'avait pu être Astrub.
Les martyrs semblaient être morts pour rien, mais leur nom restera gravé dans l'âme du monde.

Mon initiation au culte d'Ogrest se termina alors par la métamorphose de ma peur en haine.


"Les Dieux sont morts" Nytz Sche, philosophe de La Grande Marche.
Perno Whèl
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